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M. Pierre-Jacques
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Pierre-Jacques Dubreuil-Chambardel Député Trois textes emprunté sur sa vie: N°1: Archive de l'Assemblée Nationale. N°2 : Site Les Guillotines. N°3: Floralies Littéraires (Janvier 1949). Né le 10 (ou 17 voir Floralies
plus bas) février 1729 à La Mothe-Saint-Héraye
Décédé le 14 novembre 1804 à Jazeneuil ( Ou au Chateignier voir Floralies plus bas) (vienne - france) N°1: Texte tiré des archives de l'assemblée nationale. Mandats à l'assemblée nationale ou a la chambre des députés. 07/09/1791 - 20/09/1792:
Deux-sèvres - Gauche
06/09/1792 - 26/10/1795: Deux-Sèvres - Montagne Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny) Député
en 1791 et membre de la Convention, né à
la Mothe-Saint-Héraye (Deux-Sèvres) le 10 février 1729, mort à
Jazeneuil (Vienne) le 14 novembre 1804, d'une famille de marchands,
ne reçut pas d'instruction et se fit fermier. Partisan de la
Révolution, il devint président de l'assemblée électorale de
Niort, et administrateur du département (1790). Le 7 septembre 1791,
il fut élu député des Deux-Sèvres à l'Assemblée législative,
le 7e et dernier, par 184 voix sur 289 votants. Il se fit affilier à
la Société des Jacobins, siégea parmi les plus avancés, réclama
les honneurs de la séance pour les forçats sortis du bagne de
Brest, et vota (8 août 1792) la mise en accusation du général
Lafayette. Réélu par le même département à la Convention, le 6
septembre 1792, le 5e sur 7, avec 186 voix sur 369 votants, il prit
place à la Montagne, et, au jugement de Louis XVI, répondit au 3e
appel nominal : « Si je ne consultais que mon cœur, je ferais
grâce; mais, comme législateur, je consulte la loi; la loi a parlé,
je prononce la mort. » Il refusa également l'appel au peuple et le
sursis. Il vota contre la mise en accusation de Marat (14 avril
1793), et contre les Girondins (31 mai), et fit partie de la
commission d'enquête sur les actes de Carrier (novembre
1794). N°2: Texte tiré
du site Les guillotines
Issu d'une famille de négociants en relation avec les principales villes d'Europe, il se consacra jusqu'à la Révolution au commerce et l'exploitation de domaines qu'il prenait à ferme des seigneurs, tel le prieuré de Verrines qui appartenait à l'abbé Henri de Grimaldi, prince de Monaco. Elu à l'Assemblée Législative, puis à la Convention, il vota la mort du roi. Trop âgé pour être envoyé en mission, il travailla cependant activement au Comité des finances et à celui des assignats et monnaies. Sous le Directoire, il fut nommé commissaire près l'administration centrale des Deux-Sèvres, et quittant ce poste à la création des préfectures, il se retira au château de Châtaignier, commune de Jazeneuil. Lettres parisiennes d'un révolutionnaire poitevin, Pierre Dubreuil-Chambardel, député à la Législative et à la Convention, présentées par Marie-Luce Llorca, ouvrage préfacé par Claude Petitfrère. collection Sciences de la Ville, n° 8, Tours 1994, 227 pages. La Maison des Sciences de la ville de Tours est déjà connue des spécialistes pour ses publications : Tours, image de la ville et politique urbaine, Blois et son image ou bien La République et la ville au Centre-Ouest. En coopération avec le Centre d'histoire de la Révolution française dans le Centre-Ouest, elle édite les lettres expédiées de Paris par le député Dubreuil-Chambardel de 1792 à 1795. Marie-Luce Llorca les replace dans leur contexte et fait preuve d'une remarquable érudition. L'historienne sait dégager en outre tout l'intérêt historique de cette correspondance. En vingt-cinq pages, elle présente l'évolution d'un député de la Plaine sortant de son modérantisme pour soutenir d'abord les girondins puis les montagnards avant de se retrouver parmi les thermidoriens et de devenir un commissaire du Directoire dans le département des Deux-Sèvres, enfin un notable consulaire. Il nous est ainsi possible de vivre la démarche d'un des membres de la bourgeoisie agraire de la Révolution. Ancien fermier général d'un seigneur et d'un clerc, propriétaire lui-même, il arrondit son bien par l'achat de biens nationaux. Son intérêt personnel le lie à la Révolution, il s'inscrit dans la défense des acquis révolutionnaires pour lesquels il sait prendre parti au péril de sa vie. Homme des Lumières qui ne dissocie pas son sort de celui des patriotes étrangers, il rejoint les girondins partisans d'une guerre qui sera libératrice des peuples opprimés. Il se détache des girondins lors du procès du roi et devient un député régicide. Pour lui, il ne peut y avoir de compromis avec les ennemis d'une République assaillie par les ennemis intérieurs et extérieurs de la Révolution. Il soutient avec force le maintien en poste du gouvernement révolutionnaire jusqu'à la paix, quitte, comme beaucoup, à considérer Robespierre et ses amis comme formant une faction qui, à l'été de 1794, cherche à imposer sa dictature. Sa correspondance qui nous donne une histoire sur le vif des événements de la Révolution est aussi un témoignage de l'attachement exemplaire à la République d'une bonne partie de ce que les physiocrates appelaient « la classe propriétaire », défaisant les majorités dans les assemblées révolutionnaires, soutenant un instant la radicalisation de la Révolution pour adhérer enfin à ceux ou à celui qui en assureront la stabilisation. Marie-Luce Llorca, grâce à une enquête minutieuse qui éclaire la correspondance du député, nous livre un reportage de la vie et de la mentalité d'un de ces hommes qui intervinrent peu à la barre des assemblées mais dont le concours fut déterminant pour la création d'un type de démocratie dont nous sommes les héritiers. N°3 : Textes tiré du Floralies Littéraires (Janvier 1949). Né à La Mothe, le 17 février
1729. Décédé
au Châtaignier (Vienne), le 14 novembre 1804. Cultivateur, exploitant
plusieurs domaines qu'il prenait à ferme.
Il devint l'un des grands propriétaires de la commune d'Avon, dont il rédigea le cahier de doléances pour les Etats-Généraux. Président de l'Assemblée électorale réunie à Niort le 7 juin 1790. puis administrateur du département en 1791, il fut l'un des députés des Deux-Sèvres à l'Assemblée Législative. Membre du Club des Jacobins. Député à la Convention, il siégea à la Montagne et vota la mort du roi, sans sursis, en disant: "Si je ne consultais que mon coeur, je ferais grâce; mais comme législateur, je consulte la loi, et la loi a parlé." Après la Convention, Dubreuil-Chambardel fut nommé Commissaire du Gouvernement près le Directoire des Deux-Sèvres ----- ce fut alors le Préfet de l'époque ----- fonction qu'il exerça jusqu'au 18 brumaire.
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