A La Mothe, comme partout en France, la gaité ne perd jamais ses droits.
Les Rosières ne pouvaient manquer d'inspirer les poètes du cru, qui les ont célébrées sur le badin.
De nombreuses chansons de circonstance ont dû égayer le dessert des banquets de noces.
Nous en publions, par ordre de date, quatre se rapportant à des années différentes.
La première, sans nom d'auteur, publiée l'année dernière dans le journal l'Exposition Mothaise, remonterait à l'origine même des Rosières, (1821).
La deuxième, également anonyme, imprimée vers 1835, est dédiée à M. Marcelin Richard, avocat à La Mothe.
La troisième, chantée au banquet de 1888, est signée: un orphéoniste. Cet orphéoniste, à coup sûr, écrit mieux qu'il ne chante; sa plume, vive et alerte, doit connaitre plus d'un genre de papier.
Nous ne dirons pas, de peur de trahir son incognito, qu'il charme ses loisirs ministériels et administratifs en faisant  à la muse de fines agaceries.
Nous avons à nous faire pardonner la quatrième, qui sera chantée au banquet de 1891.
M. CHAMEAU a été un peu négligé, et pourtant il est toujours Roi, au pays des Rosières, rois  à l'instar du Bon Roi dYvetot. C'est lui rendre justice que le chanter sur le même air.